Bangui (Centrafrique) - Les activités ont repris, vendredi, leurs cours dans une bonne partie de Bangui, la capitale centrafricaine, plus précisément au centre-ville et dans les zones sud-est et sud-ouest où les groupes armés sont quasi-invisibles.
Ainsi, les taxis, les bus et autres voitures particulières circulent normalement, là où les commerçants ont rouvert leurs échoppes et les marchés ont commencé à fonctionner.
Par contre, les antibalakas prolifèrent dans les zones du nord, au grand dam de la population, notamment des musulmans qui continuent d'appeler le gouvernement et les Nations Unies à l'aide.
Les habitants de ces zones affirment être pris en otage par les groupes armés qui les terrorisent en les privant de la liberté d'expression.
BB/cat