BANGUI — Dans un décret publié ce vendredi, la République centrafricaine va observer trois jours de deuil national à partir de lundi prochain, en mémoire des victimes des violences ayant émaillées la vie de la capitale du pays, et ayant fait au moins une soixantaine de morts et plus de 150 blessés.
Ceci dans un climat politique lourd pour la cheffe de l’état, contrainte d’écourter son séjour aux Etats Unis, où elle participait à la 70e assemblée générale des Nations Unies.
Catherine Samba-Panza très vivement contestée par la rue, mais également, comme elle le confirmait elle-même, victime d’un complot de tentative de coup d’état, ourdi par des miliciens Anti-Balaka menés par d’anciens Faca, restés à la solde du président déchu François Bozizé.
Les journées de deuil national commencent à devenir une triste habitude centrafricaine.
Michel Djotodia en décembre 2013, Catherine Samba-Panza (déjà) en juillet 2014, usèrent de ce subterfuge qui n’a jamais rien résolu.