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Le dépôt pharmaceutique du complexe pédiatrique vandalisé, Dr Ngodi appelle au bon sens des pilleurs
Publié le dimanche 4 octobre 2015  |  CPI
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L’entrepôt pharmaceutique du complexe pédiatrique situé à Sica 1, a été vandalisé le mardi 29 septembre. Docteur Jean Chrysostome Ngodi, directeur du complexe pédiatrique, demande aux auteurs de ramener ces produits pharmaceutiques pour le soin des enfants.

Le dépôt pharmaceutique a été pillé le mardi dernier après que Docteur Ngodi et certains internes ont déjà fait sortie une petite quantité pour soigner les enfants. Et le lendemain, les jeunes du quartier ont pillé le reste.

« Le lundi, j’étais parti à l’entrepôt qui se trouve à SICA I pour prendre les médicaments. Nous avons transporté avec mes étudiants pour soigner les enfants. Des jeunes du quartier nous ont prêté main forte pour transporter. Et le lendemain matin, j’ai appris qu’ils ont cassé l’entrepôt et ramassé les médicaments », a relaté le pédiatre.

Docteur Ngodi a appelé au bon sens de ces jeunes. « Ceux qui ont fait cet acte, pourquoi ils n’ont pas amené les médicaments? Puisse qu’ils disent qu’ils ont le sens du patriotisme. Qu’ils amènent ces produits pour que je soigne leurs enfants », lance le médecin.

Pour son personnel, le directeur de la pédiatrie a affirmé qu’il travail avec un service minimum de vingt personnes qu’il essaye d’encourager. « Pour le personnel, c’est un grand défi, d’abord j’essaie de transférer le courage que j’ai à mon personnel, ensemble on s’investie en répondant au défi de l’offre. Mais comme le personnel est là, il faut avoir le moyen, là aussi c’est un autre défi majeur », a-t-il dit.

Le complexe pédiatrique de Bangui fonctionne avec l’aide des donateurs français par le biais de l’ONG Action Contre la Faim (ACF) qui s’occupe de l’unité nutritionnelle, les italiens pour la partie médecine et chirurgie avec des médicaments.


Plusieurs cas de violences signalés dans les villages Bogoula et Boali Poste

http://rjdh.org/ PAR FIDÈLE NGOMBOU LE 3 OCTOBRE 2015

Les scènes de violences et de cambriolage à mains armées ont repris à Boali et ses environs. Du mardi 29 septembre au vendredi 2 octobre, trois cas de violences, ayant entraîné la mort des personnes ont été enregistrés. L’absence des forces de sécurité à été signalée dans cette ville.

Le dernier cas remonte au vendredi 2 octobre dernier où 4 véhicules de transport et des marchandises, ont été pillés par une bande armée assimilée aux Anti-Balaka à Boali poste. Les passagers ont été également dépossédés de leurs biens financiers et matériels.

Selon les témoignages de Brice Namzora, un conducteur de taxi-mot, des camions ont passé plus de 5 jours à Boali, pour attendre l’ouverture de la voie publique Bangui-Boali. ‘’C’est lorsqu’ils ont tenté de rejoindre la capitale qu’ils sont tombés dans cette situation’’, relate le témoin.

Un autre cas de violence s’est produit le mercredi 30 septembre 2015. A l’origine, une fusillade entre deux groupes armés s’est soldée par un mort et plusieurs au village Bogoula, situé à 35 kilomètres de Boali.

L’un des blessés admis au centre de santé secondaire de Boali, relate les circonstances de cette agression. « Tout a commencé au moment où un véhicule transportant une dépouille mortelle à bord se trouvaient des jeunes armés en provenance de Bangui. Ces derniers ont résisté aux Anti-Balaka sur une des barrières illégales érigées dans le village. Après une vive discussion, l’un des membres de l’équipage du véhicule a ouvert le feu sur les Anti-Balaka», a-t-il expliqué.

Plusieurs personnes ont été blessées et une personne a succombé sur le coup. Contacté le Docteur Nicaise Mboufoungou, médecin chef de Boali, a signalé que certains cas nécessitent un transfert à Bangui. ‘’Malheureusement la voie routière reste fermée’’, ajoute le médecin.

Un autre cas d’agression est celui d’un homme qui a poignardé sa femme le mardi soir à Boali centre. Selon les proches parents de la victime, une dispute entre deux coépouses a déclenché la colère du conjoint qui n’a pas pu gérer la tension, a préféré commettre ce forfait sur la première femme.

Celle-ci a subi une intervention chirurgicale à l’hôpital de Boali. Le mari serait en cavale depuis les premières heures de son forfait.

Selon le constat fait à Boali, aucune force de défense ni de sécurité patrouille dans la ville. Cet absence est constatée depuis le dimanche dernier suite aux troubles à Bangui.
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