es scènes de violences et de cambriolage à mains armées ont repris à Boali et ses environs. Du mardi 29 septembre au vendredi 2 octobre, trois cas de violences, ayant entraîné la mort des personnes ont été enregistrés. L’absence des forces de sécurité à été signalée dans cette ville.
Le dernier cas remonte au vendredi 2 octobre dernier où 4 véhicules de transport et des marchandises, ont été pillés par une bande armée assimilée aux Anti-Balaka à Boali poste. Les passagers ont été également dépossédés de leurs biens financiers et matériels.
Selon les témoignages de Brice Namzora, un conducteur de taxi-mot, des camions ont passé plus de 5 jours à Boali, pour attendre l’ouverture de la voie publique Bangui-Boali. ‘’C’est lorsqu’ils ont tenté de rejoindre la capitale qu’ils sont tombés dans cette situation’’, relate le témoin.
Un autre cas de violence s’est produit le mercredi 30 septembre 2015. A l’origine, une fusillade entre deux groupes armés s’est soldée par un mort et plusieurs au village Bogoula, situé à 35 kilomètres de Boali.
L’un des blessés admis au centre de santé secondaire de Boali, relate les circonstances de cette agression. « Tout a commencé au moment où un véhicule transportant une dépouille mortelle à bord se trouvaient des jeunes armés en provenance de Bangui. Ces derniers ont résisté aux Anti-Balaka sur une des barrières illégales érigées dans le village. Après une vive discussion, l’un des membres de l’équipage du véhicule a ouvert le feu sur les Anti-Balaka», a-t-il expliqué.
Plusieurs personnes ont été blessées et une personne a succombé sur le coup. Contacté le Docteur Nicaise Mboufoungou, médecin chef de Boali, a signalé que certains cas nécessitent un transfert à Bangui. ‘’Malheureusement la voie routière reste fermée’’, ajoute le médecin.
Un autre cas d’agression est celui d’un homme qui a poignardé sa femme le mardi soir à Boali centre. Selon les proches parents de la victime, une dispute entre deux coépouses a déclenché la colère du conjoint qui n’a pas pu gérer la tension, a préféré commettre ce forfait sur la première femme.
Celle-ci a subi une intervention chirurgicale à l’hôpital de Boali. Le mari serait en cavale depuis les premières heures de son forfait.
Selon le constat fait à Boali, aucune force de défense ni de sécurité patrouille dans la ville. Cet absence est constatée depuis le dimanche dernier suite aux troubles à Bangui.