Les activités reprennent timidement dans certaines villes du pays, notamment à Bouar, Bozoum, Bambari et Bossangoa après la recrudescence de violence dans la capitale la semaine dernière. Selon les informations reçues dans ces régions, la plupart des services administratifs et des ONG humanitaires ne sont pas encore opérationnels.
A Bozoum, le correspondant du RJDH qui a sillonné la ville a fait savoir que les activités fonctionnent normalement après que la ville ait connu une perturbation. « Les services administratifs sont ouverts, les taxis motos circulent dans la ville, et les véhicules de transport en commun continuent de desservir la ville de Bozoum ».
Le même constat est fait à Bouar malgré un climat d’inquiétude qui régnait au sein de la population de Bouar le jeudi dernier. Selon une source locale, « la situation est un peu stable ce vendredi après un appel lancé par les autorités locales de Bouar lors d’une réunion tenue le jeudi 01 octobre », a indiqué cette source.
Un habitant joint à Bossangoa a témoigné que la crise qui a secoué la capitale Bangui, a eu des répercussions sur les services administratifs. « L’administration est toujours paralysée pour des raisons d’insécurité dans la capitale. Les ONG humanitaires qui sont surplace dans la ville, ne peuvent pas aller sur le terrain afin de mener leurs activités et à cela s’ajoute la pénurie des produits de premières nécessités. La circulation est bloquée entre Bangui et Bossangoa. Seuls les services sanitaires de la ville fonctionnent normalement », a-t-il confié au RJDH.
Même son de cloche dans la ville de Bambari où le calme est revenu et la population s’est réunie pour préparer une marche pacifique prévue pour ce samedi 03 octobre 2015.
Les violences qui ont marqué Bangui depuis le 26 septembre, ont eu des impacts sur plusieurs villes de la RCA.