A Bangui, les ONG ont du mal à redémarrer après les violences de ces derniers jours. Beaucoup de structures ont été dévastées par les pillards, notamment l’Office international pour les migrations (OIM) ou encore le siège d'Action contre la faim. Les activités d'urgences restent assurées, notamment avec Médecins sans frontières.
Dans les locaux de l'OIM, ce que les pillards n'ont pas pu emporter, ils l'ont détruit. Certains se sont acharnés sur les vitres d'une voiture blindée, d'autres ont méticuleusement éparpillé l'ensemble des dossiers. Avec quelques habitants du quartier, Pablo Mobutu s'est opposé à la destruction du bâtiment et s'est improvisé gardien depuis les événements. « Les gens pillaient, les gens pillaient, raconte-t-il. Ils commençaient à enlever les portes, les fenêtres, même la toiture de la maison. On a dit "non", c’est la maison des vieux du quartier. Donc nous les jeunes il faut qu’on se mobilise pour défendre la maison. »
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