Société
Centrafrique: transition ou liberté?
Publié le mercredi 7 octobre 2015 | Centrafrique Libre
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Avant tout, je tiens à présenter toutes mes condoléances aux familles des victimes tuées, égorgées, décapitées au vu et au su de tous.
Peuple de Centrafrique la crise que connaît notre pays, depuis des décennies, est la somme de tous les choix que nous avons faits jusqu’aujourd’hui.
Certes, le développement d’un pays passe par des sacrifices, acceptés par le peuple. Malheureusement notre pays n’a connu que des diktats de sacrifices ces dernières décennies.
Peuple de Centrafrique, dans quelques mois, nous irons aux urnes pour choisir celui ou celle qui viendra, pendant 5 ans, jeter les bases d’un État de Droit pour le bien de notre pays.
C’est pourquoi, Centrafricain (e), le choix que tu feras, déterminera l’avenir de ton pays. Ne reste plus assis (e), lève toi, va te faire recenser pour élire, demain ton président ou ta présidente car «on ne sort d’ambiguïté qu’à ses dépens ». Dixit Cardinal Retz .
« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice » Dixit Georges Orwell.
Peuple de Centrafrique, toutes les conditions ne sont pas réunies, à ce jour pour que tous les centrafricains, ayant l’âge de voter, puissent s’exprimer librement et massivement.
Cependant, le statu quo nous oblige à mettre fin à tous régimes de transition car c’est de la manipulation égocentrique avec une rhétorique affectée. A l’instar de la transition actuelle que nous avons bien surveillée comme le lait sur le feu, pourtant, nous ne sommes pas libérés:
Des exactions effrénées sur la population
De l’incapacité de protéger la population
De l’incapacité de relever les défis sécuritaire, économique, socio-éducatif et industriel
De l’incapacité de bâtir des institutions fortes
Des détournements du denier public
Du népotisme
Du clientélisme
De l’acquisition illicite des biens et patrimoines de l’État
La transition actuelle, de connivence avec ses complices, d’ici ou d’ailleurs, attisent ce tohu-bohu confessionnel pour repousser l’échéance électorale afin de plus s’enrichir illicitement au détriment du peuple Centrafricain, égorgé, décapité au quotidien au vu et au su de tous.
Peuple de Centrafrique, le régime démocratique «c’est le gouvernement du peuple, pour le peuple par le peuple, ». Dixit Abraham Lincoln.
Sous le régime démocratique, les Centrafricains, au moins, bénéficieront d’un espace dans lequel leurs libertés individuelles seront respectées et le pluralisme d’idées sera effectivement assuré, notamment par la garantie d’un droit d’opposition et la tenue de débats publics.
Débats, souvent retransmis a la radio, présentant un gage de transparence dans la gouvernance de notre pays, informant les Centrafricains sur les grands chantiers du gouvernement et les éventuels projets et marchés publics auxquels ils peuvent y avoir accès.
Peuple de Centrafrique, nous passerons, ainsi d’un régime d’assistanat caractérisé par l’afflux des ONG à un régime d’investissement, caractérisé par l’afflux des investisseurs avec pour conséquences: création d’emploi, recul de la pauvreté, développement économique…
Peuple de Centrafrique, disons stop aux manipulateurs car pour ceux-là, je dirai: «On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ». Dixit Abraham Lincoln
Vive la République Centrafricaine!
Valery Raymond DAMANGO, dit Dherval
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