Pour piéger un pays, quel qu'il soit, il suffit d'y semer des armes à profusion. Et se contenter de regarder les conflits éclore comme des herbes folles, germer, se faner, retomber sur leur terreau pour se ressourcer et repousser. Une fois le mouvement impulsé, il se poursuit tout seul.
Prenons l'exemple de deux pays que tout oppose : l'un est une superpuissance, l'autre, une espèce de République en lambeaux, affaiblie par des guerres intestines. L'un est riche, prospère, l'autre se trouve sous perfusion financière, grignoté par la pauvreté. L'un est démocratique, l'autre, abonné aux coups d'Etat. En gros, l'un est un géant, et l'autre, un petit, d'une espèce particulière : un nain politique, qui se complaît dans son nanisme, et même qui semble s'être donné pour vocation de rétrécir. Ces deux pays sont si éloignés l'un de l'autre qu'il serait vain de tenter de les comparer. Mais le sort qui vient de les rapprocher en les mettant à la une des médias du monde entier, nous donne des éléments de comparaison.
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