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Centrafrique: à quand le bout du tunnel?
Publié le vendredi 9 octobre 2015  |  parismatch.com
RCA
© Autre presse par DR
RCA : au Forum de Bangui, les participants livrent leur témoignage
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La République centrafricaine (RCA), qui peine à sortir de sa période de transition, s'enfonce dans la crise depuis le récent regain de violences entre musulmans et chrétiens. Les élections prévues ce mois-ci vont devoir être à nouveau reportées. Pendant ce temps, les travailleurs humanitaires s'inquiètent de la détérioration de la situation dans le pays.

Il y a un an, à l’occasion de la Nuit Blanche, Action contre le Faim (ACF) avait organisé un parcours «Nuit Noire Centrafrique» en images, pour donner un coup de projecteur sur une crise malheureusement oubliée. Malheureusement, l’ intérêt médiatique soudain, qui a fait suite aux violences extrêmes de décembre 2013, et à l’opération Sangaris qui s’en est suivie, est redescendu. Pourtant la situation est loin d’être apaisée. Depuis le 26 septembre dernier, le pays subit un regain de violences inquiétant. L’élément déclencheur : l'assassinat d'un conducteur de moto-taxi de confession musulmane, qui a ravivé les tensions confessionnelles, au point de paralyser Bangui pendant quatre jours. Pas moins de 61 personnes sont mortes, et 300 ont été blessées depuis, a annoncé lundi le gouvernement centrafricain, révisant à la hausse de précédents bilans faisant état d'une quarantaine de morts

Action contre le Faim pointe du doigt le «manque de réactivité» de la MINUSCA, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (RCA), déployée depuis le 15 septembre 2014. «Malgré les tensions régulières dans le quartier du PK5 (le quartier musulman de la capitale, d’où sont partis à nouveau les heurts, Ndlr) les forces de la Mission de maintien de la paix MINUSCA sont intervenues très tardivement, laissant les ressentiments encore présents dans la population, prendre une tournure extrêmement violente», dénonce l’ONG présente dans le pays depuis 2006. D’après l’organisation «ce manque d’anticipation dans le plan d’action des forces de maintien de la paix a largement contribué à laisser la situation sécuritaire dégénérer en laissant place à des scènes de violences punitives et opportunistes. »

Elle dénonce en outre les attaques dont ont été victimes «une dizaine d’organisations humanitaires, nationales et internationales». Vendredi dernier, le patron des opérations humanitaires de l'ONU Stephen O'Brien avait affirmé que des groupes armés empêchaient «les organisations humanitaires d'accéder à plus de 42.000 hommes, femmes et enfants» à Bangui.
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