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© AFP par EMMANUEL DUNAND
Conférence de presse de la présidente par intérim Catherine Samba-Panza à l`occasion de la conférence des bailleurs de fonds de la Centrafrique à Bruxelles Mardi 26 mai 2015. Bruxelles |
Eh oui, c’est la fin des défilés de haute-couture et Chanel déshabille Samba-Panza, avant de se retrouver au Carnaval de Rio pour danser la Samba !
Catherine Samba-Panza est à bout. Elle est méconnaissable.
Depuis peu, 24 h / 24 Catherine Samba-Panza doit faire face à de très vives pressions internationales, ainsi qu’à des pressions liées à plusieurs trafics. A Bangui, on trouve de tout, trafic d’organes, trafic de personnes, trafic de drogues, trafic de matières premières etc…
Combien de jours tiendra-t-elle encore ? Les pressions sont intenables et selon des sources en provenance du premier cercle de Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition est sur le point de craquer.
Depuis quelques jours le pouvoir de la transition s’époumone en criant « Au secours, Bozizé déstabilise le Centrafrique et veut faire une tentative de coup d’état afin de revenir au pouvoir ! ». Vraiment ! Franchement ! La dignité s’impose. La retenue est de mise.
Sauf que le monde entier sait que les violences ont été orchestrées par le palais de la Renaissance, afin de se maintenir au pouvoir coute que coute et repousser une fois de plus les échéances électorales.
Ce jeune musulman retrouvé égorgé le 26 septembre 2015 l’a été sur un ordre reçu venant du plus haut niveau de l’état du Centrafrique. Le corps a été ensuite transporté. Pour des raisons de sécurité nous tairons le nom de « cet homme de main » a ensuite exécuté plusieurs mercenaires témoins de la scène.
De plus le président démissionnaire de l’autorité nationale des élections -ANE- avait envoyé à Washington un rapport relatif au suivi des élections en dénonçant des détournements de fonds par le biais d’une structure parallèle. Enrichissement du premier cercle de Mme la présidente…Il ne faut pas perdre les bonnes habitudes. Washington décrocha immédiatement son téléphone pour demander à Catherine Samba-Panza des explications.
Suite à cela, Jean-Jacques Demafouth alias « le Diable » décrocha à son tour le combiné afin de proférer des menaces de mort au président de l’ANE. Jean-Jacques Demafouth, à la mémoire très courte. Nul doute qu’au terme de cette »transition chancelante et boiteuse » comme l’a déclaré le président Idriss Déby Itno, des personnes sauront lui rafraichir la mémoire. Comment a-t-il pu revenir à la table des accords de Libreville ? Comment a-t-il été protégé au camp de Bangui M’Poko lorsqu’il était à la tête du DDR avec Cyriaque Gonda ? sans omettre le détournement de fonds sous Bozizé. Qui lui a facilité les déplacements en V.A.B et la liste n’est pas exhaustive.
Le don angolais refait surface ! Ce don qui finança la société diamantifère de Catherine Samba-Panza alias « Chimène » installée en Angola, et gérée par Sarah Samba-Panza. Nous reviendrons le moment venu sur ce sujet qui réserve de nombreuses surprises…
Ah le Centrafrique, pays de tous les paradoxes…
A suivre…
SOURCES Centrafrique le défi
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