Depuis plus de deux semaines, les voyageurs qui attendent le convoi à Bouar vivent dans des conditions déplorables. Ces derniers n’arrivent pas à quitter la ville, à cause, des attaques
«Les véhicules n’arrivent pas à sortir de la ville à cause des multiples attaques des Anti-Balaka qui s’en prennent aux forces onusiennes qui escortent les camions et les pillages des gros camions», a témoigné un voyageur.
Selon nos informations, les voyageurs éprouvent d’énormes difficultés financières et alimentaires. «Les vivres et les non vivres qui ont été mouillés par la pluie commencent à se dégrader. C’est une grosse perte pour nous», a confié un autre.
Ces derniers lancent un appel d’urgence au gouvernement de transition de pallier ce problème sécuritaire afin de faciliter la libre circulation des biens et personnes sur l’axe Bouar-Bangui, dans le but de ravitailler la population de Bangui.
Un conducteur dit être bloqué à cause de la tension: «je suis encore à Bouar à cause de l’insécurité. Je ne peux pas quitter sans escorte». Ce dernier a déploré la manière dont les forces Bangladesh escortent les convois. Pour lui, la distance qui sépare les chars et les camions est très longue et ajoute qu’il devrait avoir deux militaires sur chaque camion. Plusieurs cas d’attaques à mains armées et des pillages ont été enregistrés sur ce corridor ces derniers temps. Ceci a réduit la circulation sur cet axe essentiel pour l’économie centrafricaine.