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© Agence de Presse Africaine par DR
Financement Angolais : le Premier Ministre centrafricain, Mahamat Kamoun face au conseil de transition |
Depuis l’éclatement de la crise du 26 septembre, l’aversion du premier ministre Mahamat kamoun vis-à-vis des Forces Armées Centrafricaines est un secret pour personne. Il vient de solliciter les service du tristement célèbre général Séléka Abdelkader qui occupe encore illégalement la résidence de Mme Bafatoro, maitresse du président déchu François Bozizé située à proximité de 36 villas à Bangui. L’objectif de cette sollicitation est de mettre sur pied une unité militaire à sa solde. Le Pm vient ainsi de doter son général Abdelkarim de quatre véhicules pour une entreprise funeste. Cet officier sauvage et autoproclamé sera assisté du tristement célèbre criminel Mahamat Taïb.
Mahamat Kamoun a-t-il opté pour un repli identitaire ?
En s’adressant exclusivement aux éléments de la Séléka qu’il entretient, le PM Kamoun montre au peuple centrafricain non seulement son visage de sanguinaire, mais vient surtout de poser un acte de trahison devant cette nation dont lui-même fait partie des principaux dirigeants qui utilisent des manœuvres dilatoires depuis trois ans pour empêcher la reprise des FACA.
Pour rappel, le chef d’Etat-major des FACA, le général Lénangui avait appelé les militaires en quartier consigné, Mahamat Kamoun ne devrait –il pas faire une demande auprès de ce dernier pour disposer des soldats pour sa sécurité ? Mahamat Kamoun ne chercherait-il pas dans le chaos du moment à préparer un éventuel putsch ?
La tentative de Kamoun est si grande que quand le pouvoir était dans la rue, ce dernier avait affirmé à certains membres de son cabinet que Catherine Samba-Panza n’allait plus revenir au pays et que cette absence allait lui permettre de prendre les rênes de la RCA.
Ce dernier va-t-il continuer à rêver de la fonction présidentielle qui a été désacralisée dans ce pays depuis l’arrivée de la Séléka au pouvoir ?Si c’était le cas il se lancerait dans une aventure ambiguë comme le disait le célèbre écrivain sénégalais Cheick Hamidou Kane. Mahamat Kamoun est en effet persona non grata aux États Unis, n’a jamais été dans les petits papiers français et l’est encore moins chez Idriss Déby, président du Tchad et possible nouveau médiateur de la crise centrafricaine qui le honnit.
Aux dernières nouvelles, les éléments approchés ont exigé leur incorporation au préalable dans les FACA avant toute adhésion à ce projet funeste Kamoun-Abdelkader. Voilà quand même des éléments Séléka qui souhaitent être incorporés dans les FACA que d’aucuns sorciers se complaisent à dénigrer inlassablement y compris le sieur Kamoun.
En agissant ainsi, les éléments de la Séléka sollicités soutiennent rechercher la garantie qu’on ne cherche pas une fois de plus à abuser d’eux pour les abandonner par la suite comme une épluchure d’orange une fois le sale boulot exécuté.
Engluée dans un bourbier, la RCA voit à travers l’acte de Kamoun une autre tragédie au sommet de son État.
Wilfried Maurice SEBIRO
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