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Le responsable de Don Bosco déplore la situation humanitaire des déplacés
Publié le jeudi 15 octobre 2015  |  RJDH-Centrafrique
RCA
© Autre presse par DR
RCA – Refugiés centrafricains : Chemin commun avec la mort
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Environ 1500 déplacés vivent encore sur le site de Don Bosco, localité située dans la commune de Bégoua. Le manque de vivres et des soins sont le quotidien de ces personnes vulnérables. Quelques personnes décédées suite au manque des médicaments sont enterrées sur les lieux.

Les huttes qui abritent ces déplacés sont abîmées par les intempéries. Parmi les pensionnaires de ce site figurent des femmes, enfants et personnes du 3ème âge, qui, à la vue d’une personne étrangère, demandent à manger. L’appui des humanitaires a été suspendu.

Désiré Adjeckam Ngalou, responsable du centre d’accueil Don Bosco a déploré les conditions dans lesquelles les déplacés se trouvent et souligne que l’espace utilisé par les déplacés est un manque à gagner pour cette structure. « Nous avons pensé que la situation sécuritaire pourrait s’améliorer afin que ces personnes regagnent leurs domiciles. Le manque des vivres et d’assistance sanitaire font partie du quotidien de ces déplacés », regrette-t-il.

Pour l’espace utilisé, il a souligné que de nombreuses activités ont été interrompues. « Les exercices d’auto-école, de la menuiserie, la maçonnerie, entre autres, ne peuvent pas s’effectuer comme il doit, parce que les déplacés ont occupé une partie de terrain de Don Bosco », Ajoute-t-il.

Le responsable de Don Bosco a par ailleurs souligné que des personnes ont été inhumées sur le terrain de cette structure, suite à l’insécurité grandissante dans la ville de Bangui. « Il est important que les humanitaires reprennent leurs activités afin d’appuyer ces personnes vulnérables. Plusieurs personnes sont décédées ici suite au manque d’assistance sanitaire », a déplore Désiré Adjeckam Ngalou.

« Nous sollicitons des humanitaire et du gouvernement une assistance afin de quitter le site. Nous manquons quotidiennement de vivres et des médicaments. Il nous manque de moyens financiers pour l’inscription de nos enfants », martèle pour sa part Dénis Ndénayo, l’un des pensionnaires du site.
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