Depuis la promulgation de la Charte constitutionnelle, le 18 juillet 2013, on était en droit d’attendre des autorités chargées de la Transition qu’elles soient totalement mobilisées pour restaurer l’autorité de l’Etat et pour créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections, aussi crédibles que possibles.
Plus de deux années se sont passées et le bilan de la Transition est loin des objectifs qui lui avaient été assignés. Le territoire national est peu sécurisé comme en témoignent les incessantes violations du cessez-le-feu et les violences aussi bien dans les centres urbains que dans les zones rurales. Les ONG rapportent que les crimes et délits restent impunis, que la route menant de la frontière camerounaise à Bangui est toujours aussi périlleuse et que les multiples enclaves autogérées ou protégées par la Minusca s’installent dans la durée.
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