En avril dernier, un alarmant rapport de l'ONU mettait en avant des viols d'enfants commis en Centrafrique par des militaires français.
Des agressions sexuelles "en échange de nourriture et d'argent". Quelques mois après, 13 soldats sont incriminés alors que trois des militaires suspectés ont été identifiés, indique RTL ce mercredi.
Les victimes questionnées dans le cadre de l'enquête rapportent des noms d'emprunt pour les autres militaires visés mais un seul alias ne correspond à une identité clairement établie. L'enquête est délicate "en raison d'accusations fragiles et de témoignages parfois contradictoires", souligne la radio puisque certains enfants ont confessé avoir inventé des viols.
La France a dépêché une équipe à Bangui pour instruire le dossier, en collaboration avec l'ONU. Une enquête préliminaire a été ordonnée en juillet par le parquet de Paris pour abus sexuels sur personnes mineures.
Le 5 décembre 2013, les militaires français entamaient l'opération Sangaris pour aider la Centrafrique à faire respecter la paix dans le pays, touché par une guerre civile. L'armée avait déployé 2.000 militaires localement.