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© Autre presse par DR
Samba Panza Présidente par interim |
Le RESOLEP-FC prend acte des concertations entreprises par la Cheffe d’État de Transition, qui se poursuivent.
En effet, le but d’une concertation inclusive recherchée par le peuple est très simple et doit s’articuler autour de deux préoccupations majeures, contenues dans l’inéluctable feuille de route de la Transition à savoir : sécuriser le pays et organiser les élections.
Le RESOLEP- FC constate que l’euphorie du choix porté sur une femme a cédé la place au désespoir. Dans cette optique, l’intensité dramatique de la situation a entraîné un effet amnésique, qui occulte la promesse faite par Madame Catherine SAMBA PANZA lors de son investiture, qui disait exactement ceci : « je me donne un mois pour ramener la sécurité ». Pour un défi, c’en était un, au regard de la tragédie ambiante de l’époque, qui s’est d’ailleurs installée. Mais la promesse n’engage que ceux qui y croient, dit- on.
Aujourd’hui, le bilan d’autosatisfaction que fait la Cheffe d’État de Transition et qui prend en compte de manière sordide, l’argent distribué à tour de bras, à qui elle veut et pour des raisons inavouées, est-il en adéquation avec les attentes de la population qui sont précises?
La démarche insolite d’étaler le saupoudrage heurte les âmes sensibles, quand on imagine l’océan de misère dans lequel baignent les déplacés dans les « fameux ledgers », alors que priorité devrait leur être accordée, afin qu’ils retrouvent des toits décents, les problèmes d’éducation et de santé, de qualité de la vie, suite à la crise, à régler en urgence !!! voilà les soucis premiers des centrafricaines et des centrafricains, plutôt que de les abreuver de balivernes soporifiques.
Quel est le sens de tout ce verbiage, quand on sait qu’à vue d’œil, rien ne va. La ville de Bangui, jadis la coquette, est devenue un véritable dépotoir où le spectacle de désolation qu’offrent les immondices est révélateur d’exploits !!! Heureusement que cette Transition qui a fini par dégouter les mentors, qui la qualifient de « bancale », dixit Idriss DEBY ITNO, est dans sa dernière ligne droite !
Madame Catherine SAMBA PANZA veut donner l’impression que l’exercice du pouvoir est une sinécure et qu’elle a opéré des miracles, qui ne lui sont pas reconnus. Nous nous en voudrions, si nous passions sous silence les scandales cachées sur nos ressources, qui sont hypothéquées et qui finissent par se savoir. Le cas des forêts bradées alimente les passions, défraie la chronique et attend le moment opportun pour un audit, qui confirmera ou non la bonne gouvernance de Madame SAMBA PANZA et sa clique de prédateurs et prédatrices.
Le « pouvoir c’est servir et non se servir ». Dans le contexte particulièrement sombre de notre pays, la capacité d’endurance des centrafricaines et des centrafricains est admirable. Cependant, il y a des seuils de misère en dessous desquels l’être humain perd son statut pour s’apparenter à l’animal. En conséquence, le sens de l’humain devrait commander aux autorités de la Transition, plus de compassion, d’attention et de sollicitude à l’égard de leurs compatriotes meurtris.
En tout état de cause, le RESOLEP-FC maintient sa position d’une large concertation unique et inclusive. Par ailleurs, en dépit de toutes les manigances qui se profilent à l’horizon, le peuple centrafricain, qui n’est plus dupe et qui ne cèdera plus jamais à l’imposture, attend des élections libres, transparentes, démocratiques et apaisées.
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