Après les événements de Sibut (intervention très robuste d'un Tigre français contre des éléments de la Séléka), la situation en RCA ne semble pas inciter la France à réduire son effectif militaire
Le 15 octobre dernier, comme l'a confirmé la MINUSCA, des anti-Balakas (une cinquantaine, selon des témoins) ont attaqué une patrouille de sept casques bleus à Boali, à 95 km au nord-ouest de Bangui. Les sept soldats ont été libérés mais sans leurs armes et sans leurs équipements. Le même jour, une position onusienne a été attaquée à Damara; un assaillant a été tué et deux autres ont pu s'enfuir.
L'insécurité endémique reporte toute perspective d'élections, ce qui retarde le retrait des troupes françaises. L'EMA confirme que Paris "maintient 900 hommes" sur place; la réduction du format (de 900 à 600) n'est pas à l'ordre du jour tant que les violences se poursuivent et que le scrutin n'a pas eu lieu.
En cas de besoins, des forces prépositionnées à Libreville et à N'Djamena pourraient intervenir en soutien de Sangaris (dont les effectifs sont déployés à Bangui et Sibut principalement).