Les acteurs impliqués dans la crise centrafricaine doivent respecter le processus électoral et donner la chance aux centrafricains de voter. Déclaration du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la République centrafricaine et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Parfait Onanga-Anyanga.
« Quatre-vingt-dix pourcents des personnes en âge de voter s’étaient inscrites sur les listes électorales, ce qui témoigne de la volonté du peuple centrafricain d’aller s’exprimer sur son avenir par les urnes et non par les armes », a rappelé la note d’information de la Minusca.
Selon l’émissaire onusien, la Centrafrique va bientôt aller aux élections. Une voix de sortie de crise, « Il faut que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté s’organisent et s’engagent dans ce processus qui est vital pour le pays. »
Le N°1 des Nations-Unies en Centrafrique a également abordé la question du désarmement. « Ce processus prendra du temps comme dans d’autres pays du monde ayant vécu la même expérience. On ne peut pas organiser un désarmement musclé, et c’est important que tout le monde le comprenne car un désarmement musclé est synonyme de guerre », estime Parfait Onanga.
Selon lui, la Minusca n’a pas pour mandat de faire la guerre, « mais plutôt de maintenir la paix et de protéger les populations civiles. »
Le Représentant spécial a par ailleurs reconnu que la stabilisation de la Centrafrique reste un défi pour le gouvernement et les Nations Unies.