Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Human Rights Watch déplore l’évasion des prisonniers et appelle les autorités à protéger les civils
Publié le jeudi 22 octobre 2015  |  RJDH-Centrafrique
Comment




L’évasion d’environ 600 détenus de la prison de Ngaragba, le 28 septembre, constitue un grave revers dans la lutte contre l’impunité en Centrafrique, a fait observer Human Rights Watch, dans un communiqué de presse rendu public ce mercredi 22 octobre.

D’après Human Rights Watch, cette évasion s’est faite avec la complicité de certains gardes pénitentiaires, malgré l’opposition des forces internationales. « Certains gardiens de la prison et des militaires de l’armée nationale ont facilité ces évasions en ouvrant la grille principale de la prison, peut-être parce que certains des détenus étaient des militaires. »

Selon le communiqué, « le rétablissement d’une prison en état de fonctionner, où des conditions d’incarcération de base sont respectées, devrait constituer une priorité urgente pour l’ONU et pour le gouvernement provisoire. »

Dans le document, Human Rights Watch, a retracé le bilan des derniers affrontements survenus le 26 septembre dernier, qui selon cette structure internationale, a fait 31 civils morts.

« Dans leur grande majorité, ces meurtres ont été commis par des membres de groupes armés d’auto-défense musulmans, bien que des membres armés du groupe anti-balaka composé majoritairement de chrétiens et d’animistes ont également incité aux violences et y ont participé, combattant parfois contre les groupes musulmans », indique le communiqué.

Comme solution, Lewis Mudge, chercheur à la division Afrique à Human Rights Watch, qui a effectué une mission en Centrafrique après ces violences a fait savoir que « le gouvernement provisoire devrait s’assurer que ses gendarmes et ses militaires aident à la protection de tous les civils, chrétiens et musulmans, et ne contribuent pas aux violences. »

Et que ce cycle de meurtres et de représailles ne pourra être stoppé que lorsque leurs responsables seront amenés à rendre des comptes devant la justice, « les portes des prisons resteront fermées et les combattants seront désarmés. »

Le communiqué de Human Rights Watch est rendu public au moment où plusieurs des points sécuritaires abordés font l’objet d’interpellation du Premier ministre de la transition devant les Conseillers Nationaux de Transition.
Commentaires


Comment