Après les événements de Sibut, où est intervenu l’hélicoptère le Tigre contre les éléments de la Séléka, la situation est loin de se stabiliser
Une cinquantaine d’éléments des anti-balakas ont attaqué une patrouille de 7 casques bleus à Boali, selon les témoins. Les 7 soldats ont été finalement libérés mais sans leurs armes et équipements. Parallèlement, une position onusienne a été attaquée à Damara, un assaillant a été tué.
L’insécurité reporte aux calendes grecques toute perspective d’élections, retardant du coup le retrait des troupes françaises.
Une information confirme l’Etat-major des armées à Paris, avec le « maintien de 900 hommes », en Centrafrique ; la réduction du format (900 à 600 hommes) n’étant plus à l’ordre du jour « tant que les violences se poursuivront et que le scrutin n’aura pas lieu ».
Il est même prévu qu’en cas de besoin, des forces prépositionnées à Libreville (Gabon) et à Ndjamena (Tchad) pourraient être réquisitionnées en soutien de Sangaris.