Des parents d’élèves des établissements publics du 3e arrondissement de Bangui ont émis leurs inquiétudes suite à la non reprise des activités scolaires dans le secteur. Ils appellent le gouvernement à déployer des efforts afin de sécuriser les lieux pour permettre aux enfants de retourner à l’école.
« La rentrée scolaire a été lancée le 21 Septembre dernier par le ministre de l’Education nationale et nous en sommes conscients. Nos enfants ont été inscrits à l’école, seulement la récente crise a fait que tout le monde a peur, même les enseignants », explique Lydie Gomboro mère de six enfants croisée au quartier Sénégalais.
Viviane Bissakonou, habitante du quartier Sara dans le 3e arrondissement de Bangui a indiqué au RJDH que l’année passée, l’UNICEF avait pris en charge l’inscription des enfants dans certains établissements. « Pour cette année, cette agence onusienne ne l’a pas fait. Il revient maintenant au gouvernement de prendre ses responsabilités », a-t-elle signifié.
« Le gouvernement de la transition sait bien que la sécurité et l’éducation sont primordiales pour un pays. Ce n’est pas à nous, parents d’élèves de gérer cette situation. Tant qu’il n’y’a pas la sécurité, personne ne pourra laisser ses enfants aller à l’école », a fait observer le vice président de l’association des parents d’élève de l’école Yakité, Sylvain Lakoué-téné.
Plusieurs écoles publiques et privées situées dans le 3ème arrondissement de Bangui n’ont pas repris les activités. Dans certains quartiers, les habitants ont fui pour se réfugier dans les sites de déplacés et les enfants n’ont pas accès à l’école. Cette situation s’est empirée après les récents troubles survenus le 26 septembre dernier.