Les multiples cas d’insécurité signalés ces deux dernières semaines sur l’axe Bangui – Damara, étaient au centre d’une réunion qui a lieu hier vendredi 23 à la mairie de cette ville. Cette réunion regroupait les autorités municipales, les chefs des villages, le comité des sages et la jeunesse de Damara.
« L’heure est à la reconstruction de Damara et non à la violence. Les leaders communautaires, les chefs des villages et la jeunesse de Damara ne doivent plus céder à la pression des jeunes armés venus des autres préfectures et qui entretiennent l’insécurité sur la voie publique entre Bangui et Damara », a déclaré Géneviève Gbadin sous-préfète de Damara.
Elle a ensuite ajouté qu’à l’heure actuelle, le respect de l’autorité de l’État et de la libre circulation des biens et des personnes constituent une vertu qui ne doit souffrir d’aucune entorse.
« Les chefs de villages doivent doubler de vigilance et doivent aussi demander à leurs administrés de faire partir ces hommes en armes afin de permettre à la population de vaquer librement à ses activités et de permettre aussi aux enfants de reprendre le chemin de l’école », a souligné Louis Yanibanda, un habitant de la ville de Damara.
La présidente de la délégation spéciale de Damara, Germaine Mandazou a, quant à elle demandé aux chefs des villages de sa commune de mettre en place des comités d’autodéfense.
Pour l’instant il y’a libre circulation entre Bangui – Damara, néanmoins les conseillers municipaux et les chefs des villages ont déploré trois barrières illégales qui sont tenues par des jeunes armés venus de Bouca et de Batangafo.