DEKOA - Deux ans après le coup d'Etat mené par les rebelles musulmans réunis dans la coalition Séléka et la chute du président François Bozizé, la République centrafricaine demeure fortement divisée alors qu'une élection présidentielle doit se tenir avant la fin de l'année.
Le président de transition Michel Djotodia, arrivé au pouvoir à la faveur du coup de force, a certes remis sa démission et Catherine Samba-Panza a été désignée en janvier 2014 comme chef de l'Etat par un conseil national de transition mais les violences entre les musulmans et les groupes chrétiens d'auto-défense regroupés dans les milices anti-balaka se poursuivent.
L'Onu a déployé sur le terrain une force de quelque 10.500 hommes et la France a envoyé des troupes dans le cadre de l'opération Sangaris en décembre 2013 mais cette présence militaire n'a pas ramené la paix entre les deux communautés.
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