Le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, a salué jeudi, dans une déclaration, la signature à Brazzaville de l'accord de cessation des hostilités entre les groupes armés en République centrafricaine.
"Je salue la signature à Brazzaville de l'accord de cessation des hostilités. Je rends hommage à la détermination de la présidente Samba-Panza, ainsi qu'à l'action du président Denis Sassou Nguesso, avec l'ensemble des dirigeants de la région, l'Union africaine et l'ONU", a indiqué M. Fabius.
Les participants au forum de Brazzaville ont pris l'engagement de renoncer à la violence, pour faire repartir la République centrafricaine sur de nouvelles bases. Cet engagement doit être soutenu, a ajouté le chef de la diplomatie française.
"Il s'agit maintenant de répondre aux attentes de la population centrafricaine, en respectant la parole donnée et en mettant en œuvre le processus de désarmement. Il s'agit aussi, pour toutes les parties prenantes, de poursuivre le dialogue politique et d'assurer le succès de la transition devant conduire aux élections", a précisé M. Fabius.
Le représentant de la coalition des ex-Séléka, Mohamed Moussa Dhaffane, a présenté mercredi ses excuses aux Centrafricains, dont des milliers vivent hors de chez eux dans des conditions extrêmement difficiles par la faute de son mouvement.
"Même si nous avons des motifs légitimes reconnus par toute la communauté internationale et même nationale, personne, nul n'a le droit de prendre les armes pour terroriser ou terrifier tout un peuple", a-t-il affirmé lors de la cérémonie de clôture du forum pour la réconciliation inter-centrafricaine tenu à Brazzaville, capitale congolaise, sanctionné par la signature d'un accord de cessation des hostilités entre les groupes armés en République centrafricaine (RCA), notamment les Anti-Balaka et les ex-Séléka.
L'accord de cessation des hostilités prévoit l'arrêt immédiat des combats entre les belligérants et la fin de toutes les campagnes de haine et de violence.
Les parties s'engagent à s'impliquer dans le processus global de réconciliation nationale qui se poursuivra en RCA et à s'abstenir d'entraver la libre circulation des personnes et des biens sur l' ensemble du territoire.