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Les centrafricains de Montpellier prives de leur droit de vote
Publié le jeudi 29 octobre 2015  |  Centrafrique Libre
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© aBangui.com par Dr
Elections en Centrafrique
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Colère et indignation à Montpellier où plus de six cent Centrafricains du Grand Sud-Est (Montpellier, Béziers, Avignon, Nîmes, Nice, Canne, Toulon,…) ne pourront pas voter lors de la prochaine élection présidentielle en Centrafrique, alors que la loi leur en donne le droit.
La faute à la section France de l’Autorité des Ambassades et Consulats des Élections (A.A.C.E. – France) qui invoque un problème de « matériels non disponibles ».
Une dizaine de villes françaises (dont Montpellier pour le Grand Sud-Est) a été retenue par l’A.A.C.E. – France comme Centres Opérationnels pour les inscriptions sur listes électorales.
Initialement prévues le week-end des 10 et 11 octobre 2015, ces opérations avaient été reportées au week-end des 24 et 25 octobre.
A la surprise générale, un communiqué publié sur la page Facebook de l’A.A.C.E. – France le 24 octobre 2015 annonce que « les opérations de recensement prévues les 24 et 25 octobre 2015 à Montpellier et Troyes sont annulées pour raisons de matériels non disponibles. Les électeurs de Montpellier et départements associés sont invités à s’inscrire à Lyon ou Toulouse ».
Plus loin sur cette même page Facebook, l’A.A.C.E. – France annonçait déjà (voir tableau ci-dessous), en date du 16 octobre 2015, la fermeture du centre opérationnel de Montpellier.
Ce qui sous-entend naturellement que la décision d’annuler les opérations de recensement sur Montpellier était prise depuis déjà longtemps par l’A.A.C.E. – France.
Dès lors, l’on est en droit de se demander pourquoi attendre le 24 octobre pour prévenir les électeurs du centre opérationnel de Montpellier ?
Y’aurait-il une volonté manifeste d’empêcher les Centrafricains du Sud-Est de la France d’exercer leur droit de vote ? Ou, payent-ils le prix de leur engagement pour un véritable retour à la paix ?
Les Centrafricains du Grand Sud-Est se sentent lésés par cette manœuvre, et en appellent aux Autorités Nationales de Transition de prendre toutes les dispositions nécessaires afin qu’une nouvelle date soit fixée, pour leur permettre de s’inscrire sur les listes électorales.
Il faut noter que depuis le début de la crise qui secoue le pays en 2012, les Centrafricains de Montpellier et alentours ont toujours été en première ligne pour demander et réclamer le retour définitif de la paix et de la sécurité. Ils étaient particulièrement motivés pour ces élections, d’où leur grande frustration.
Les Centrafricains de Montpellier et alentours s’insurgent et crient au scandale. Ils veulent juste exercer leur droit constitutionnel, et ne baisseront pas les bras. Ils envisagent de recourir à tous les moyens légaux pour pouvoir aller voter.
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