La situation sécuritaire reste inquiétante dans la ville de Boali. Des Anti-Balaka continuent de s’entretuer et les activités sont paralysées. Dans l’après-midi du mercredi 28 octobre, quatre personnes sont mortes dont un chef de ce groupe armé et trois personnes prises en otage par les éléments basés à Boali-centre.
Ce matin, la ville de Boali-centre est sinistre. La matinée est marquée par les obsèques de chef des Anti-Balaka tué à hauteur de la falaise de Kassango, par un autre groupe de miliciens basés à Boali-poste. Bon nombre des habitants ont quitté la ville pour se mettre à l’abri.
L’on signale la présence des casques bleus dans la ville. « Mais, ils sont basés à Boali 1, 2, et 3 là où sont installés les usines de l’électricité », a témoigné une source locale.
Aucune autorité administrative locale n’est présente dans la ville. « Même le sous-préfet s’est réfugié chez les éléments Bangladesh de la Minusca », a noté Pierre, un habitant joint depuis sa cachette.
Le RJDH a tenté sas succès d’entrer en contact avec les autorités locales et militaires de la ville de Boali. Une dispute de partage autour d’un véhicule volé par des Anti-Balaka a été à l’origine d’une altercation qui a commencé mardi 27 octobre à Boali-poste. Une violence qui a entraîné plus de cinq morts et plusieurs blessés.
La circulation entre Bangui et Boali est interrompue. Les habitants de cette ville ont trouvé refuge dans la brousse depuis mardi dans la soirée.