La communauté musulmane de la ville de Kaga-Bandoro a observé une journée de deuil, le mardi 27 octobre dernier à l’honneur des membres des l’UPC attaqués à Bangui
D’après le constat fait par le RJDH, la ville a été à moitié inactive. Les portes des boutiques étaient fermées, le marché à moitié plein. Pas de taxi-motos, les rues étaient désertes. Les des élèves ont été renvoyés chez eux.
Selon le président de la communauté islamique de Kaga-Bandoro, Moussa Ali, ce deuil a pour but d’honorer la mémoire de leurs frères attaqués le 24 octobre dernier à Bangui. "Ce silence n’est pas un signe de grève. Les musulmans vont reprendre leurs activités automatiquement après ce jour de deuil", a indiqué la source.
Le préfet de la Nana Gribizi, Gaston Yéndémo, s’est rendu à la mosquée pour apporter une assistance physique et morale à la prière de la circonstance. Il était accompagné par le maire de ladite ville, Chérif Aben.
Le préfet de la Nana Gribizi considère cette prière comme la meilleure chose qui peut aider un homme à oublier ses problèmes. "Je suis là comme tout autre citoyen pour partager ce douleur avec vous", a-t-il dit.
Un jour après ce deuil, les activités ont repris normalement ce matin 28 octobre dans la ville. Les gens vaguent librement à leurs occupations journalières.