Les violences qui se succèdent en Centrafrique ne remettent pas en cause le voyage du pape à Bangui le 29 et le 30 novembre, assure le cardinal Parolin.
C’est le cardinal, secrétaire d’Etat (premier ministre du pape) qui l’assure : le pape François n’a pas peur ; il ira bien en Centrafrique comme prévu. « Je ne crois pas que le pape ait peur, s’il en était ainsi, il s’abstiendrait d’y aller. Sa première visite en Afrique aura bien lieu (25-30 novembre Ndlr) avec l’étape de Centrafrique ». C’est elle, en effet, qui semble à ce jour la plus problématique. Les épisodes de violences se succèdent en Centrafrique et il ne passe pas de semaine que Bangui, la capitale, ne se signale par des affrontements ou des attaques.
« Le pape va partout », souligne le cardinal Parolin. « Il a tenu à aller en Centrafrique dans la situation de conflit dans laquelle se trouve le pays » pour aller y encourager le processus de paix. « Et pour cela, il est prêt à affronter tous les risques. Je sais, il y a des risques éventuels, mais je suppose que si le pape maintient ce voyage c’est parce que les conditions de sécurité sont réunies », a dit, mercredi, le cardinal, Secrétaire d’Etat en marge d’une conférence à l’université jésuite grégorienne de Rome.
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