Une centaine de leaders des organisations des droits de l’Homme ont mis fin vendredi 30 octobre à un atelier de formation axé sur la peine de mort. Une session qui vise à outiller les participants sur la nécessité de l’abolition de la peine de mort en république Centrafricaine.
« La peine de mort n’a jamais été exécutée depuis 1981. En réalité pour que cette peine ne soit plus exécutée, il faudrait que cette sanction pénale soit abolie en République centrafricaine », a souhaité Roger Tarcissuis Patrimoine, vice président de l’Action Chrétiene pour l’Abolition de la Torture et de la peine de Mort (ACAT-RCA).
Vincent Nzabana, chercheur à l’Université de Bangui et l’un des participants se réjouit de la tenue de cet atelier. « Je suis satisfait de cet atelier vue les différents thèmes débattus. Nous arrivons à comprendre le caractère sacré de l’homme d’où nécessité d’abolir la peine de mort dans la législation centrafricaine », a-t-il dit.
Il a par ailleurs souligné leurs attentes par rapport au gouvernement de la transition pour qu’un effort soit fait dans le cadre de la ratification de ce protocole qui permettrait l’abolition pure et simple de la peine de mort dans le dispositif juridique et interne.
Des recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement au cours de cet atelier.