Entre le gouvernement et l’opposition, c’est l’impasse. Quand le pouvoir insiste sur la tenue des scrutins locaux, d’autres n’y voient qu’un moyen pour rester en place. Et refusent toute main tendue.
Va-t-on glisser ou non ? Depuis quelques mois, le verbe et son substantif, « glissement », ont fait une entrée fracassante dans le vocabulaire des Congolais. Les deux mots sont désormais sur toutes les lèvres. Chacun les « glissant » en toute occasion dans la conversation, avec des acceptions variables, le plus souvent pour marquer le prolongement inattendu d’une situation donnée… en référence, bien sûr, au fameux « glissement du calendrier électoral », c’est-à-dire le report de certains scrutins au-delà du chronogramme fixé par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et, surtout, des délais légaux fixés par la Constitution.
« Alors, une soirée tranquille en perspective ? » dira un Kinois à l’un de ses amis. Et ce dernier de répondre : « Non, nous allons démarrer tout doux au Balcon, ensuite on fera un saut à Kwilu, avant d’aller glisser Chez Ntemba. » Comprenez : prolonger la nuit jusqu’à pas d’heure dans l’un des night-clubs branchés de la capitale.
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