 |
NEWS |
© Autre presse par DR
Situation humanitaire inquiétante dans les 3è et 6ème arrondissements de Bangui |
Les violences en cours dans les 3ème et 6ème arrondissements de Bangui ont fait naitre de nouveaux sites des déplacés. La situation humanitaire des ces personnes est préoccupante, avec l’absence des humanitaire.
Reprise timide des activités ce matin au marché Km5. Quarante-neuf boutiques ont ouvert leurs portes ce matin, selon le constat fait par Ousmane Babikir, envoyé spécial du RJDH. Cependant, des nouveaux sites de déplacés ont été créés, notamment à l’école Koudoukou, au centre social et l’école Gbayadombia. « Le nombre de ces déplacés est estimé à 450 personnes sans aucune aide humanitaire », précise-t-il.
« Les déplacés qui ont occupé l’école Koudoukou, l’école Gbayadombia et le centre social sont des gens qui habitent les quartiers Kina, Fatima et Sagbado. Ces personnes dorment sur des nattes, certaines à même le sol, car ils ont quitté en leurs domiciles en urgence », a décrit l’envoyé du RJDH.
Le reporter du RJDH présent dans le secteur n’a souligné aucun signe de circulation. « Actuellement, seuls les véhicules des Nations-Unies et ceux des Sangaris continuent de circuler dans le 3ème arrondissement », a-t-il noté.
Du côté de 6ème arrondissement, « la situation s’est totalement dégradée le dimanche 1er novembre, avec des assauts lancés par des hommes armés dans les secteurs Fatima, Kpéténé, Cattin, Guitangola Source et Makambo », a fait observer le coordonateur de l’ONG Enfant Sans frontière, Brice Kakpayen.
Selon la même source, tout s’est déroulé entre 9 heures du matin et 16 heures. « Cinq personnes ont été tuées. Toutes des personnes de 3e âge dont 2 femmes et 3 hommes. Aucun enfant n’a été touché », a précisé Brice Kakpayen.
Pour la journée du dimanche, une dizaine de maisons ont été incendiées à Cattin et Guitangola Source. Cette spirale de violence a entraîné le déplacement de la population vers le sud de la capitale. Une partie de ces personnes ont trouvé refuge aux sites de Mont Carmel, Comboni, Padré-Pio, Capucin, Mpoko Ndjongo, Catholique Orthodoxe de Bimbo et dans des familles d’accueil.
« Ces personnes composées en majeure partie de femmes et d’enfants s’inquiètent des conditions de vie difficile qu’ils vont endurer dans les jours qui suivent », a relevé le coordonateur de l’ONG Enfant Sans Frontière.
Par contre, un autre site a été délocalisé. Il s’agit du site de Saint Joseph Mukassa. Par peur des représailles, ce site s’est vidé de tous ses occupants. Les déplacés étaient obligés de regagner le site de Carmel, Mpoko Ndjongo et des familles d’accueil temporaires.
Un calme précaire est constaté ce matin, même si la circulation reste paralysée dans ces deux arrondissements. Seuls des véhicules des forces internationales patrouillent.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
