Dans un appel lancé, le 1er novembre, Gaston Mandata Nguerekata, candidat à la présidentielle et président du Parti pour la Reconnaissance Centrafricaine (PARC) a appelé la communauté internationale et les autorités à plus de responsabilité en Centrafrique. Pour ce leader politique, les forces onusiennes et les autorités de la RCA ne s’impliquent pas à fond dans la crise sécuritaire en cous dans la capitale et dans certaines villes du pays.
« Depuis quelques jours, la capitale Centrafricaine et l’ensemble du territoire national connaissent un regain de violences sans précédent faites d’assassinats de personnes sans distinction d’âges, de sexes, de milieu social ou de confessions religieuses, et de destructions aveugles de maigres biens chèrement acquis », rappelle le président du Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC).
Face à cette spirale de violence, Gaston Mandata Nguerekata a dénoncé la passivité des autorités de la transition ainsi que celle de la communauté internationale. « Tout cela devant l’indifférence et l’immobilisme total des Autorités de la Transition et leurs protecteurs étrangers (Minusca, Sangaris et certaines Représentations Diplomatiques en RCA », précise t-il.
Le président du PARC appelle le médiateur à prendre ses responsabilités. Il invite ce dernier « Son Excellence Denis Sassou N’Guessou de bien vouloir prendre le temps, malgré son calendrier intérieur que nous savons chargé, et en sa qualité de Médiateur dans la crise Centrafricaine et grand ami de la RCA, de s’investir maintenant, plus que jamais auparavant, dans ce dossier que ses pairs de la CEEAC lui ont confié avec l’adhésion générale du peuple Centrafricain ».
Gaston Mandata Nguerekata exige des troupes onusiennes la stricte application des résolutions qui fondent leur mission en Centrafrique. Ce leader politique invite « la classe politique nationale à plus de cohésion et d’actions concrètes pour l’intérêt général versus les intérêts partisans et électoralistes. »
Pour toutes les forces vives doivent se mettre ensemble afin de trouver les solutions crédibles de sorties.
Rappelons que depuis une semaine la partie sud de Bangui est en proie à des violences qui ont fait plusieurs morts, de nombreux blessés et une centaine de maisons incendiées.