Alors que Bangui connaît un nouveau cycle de violences et de représailles depuis une semaine, Catherine Samba-Panza s’est longuement exprimée ce lundi dans une nouvelle allocution. La présidente de transition présente ses condoléances aux familles. Elle condamne ces violences « ayant pour but avoué la fragilisation de la transition (...), de saborder la visite annoncée du pape François et de porter un coup fatal au processus électoral ». Mais surtout, elle n’hésite plus à égratigner la Minusca.
Le ton est ferme, et à deux mois de la fin prévue de la transition, Catherine Samba-Panza n’hésite plus à égratigner les forces internationales de plus en plus impopulaires à Bangui. « Les derniers événements (...) confirment que les efforts de la Minusca sont insuffisants pour garantir la sécurité à Bangui », constate la présidente de la transition, qui ajoute : « Des efforts supplémentaires doivent être faits pour recadrer les interventions des forces internationales ». La chef de l’Etat réclame la mise en place de « postes avancés dans tous les quartiers ».
... suite de l'article sur Jeune Afrique