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© Autre presse par DR
Les responsables de la FATEB et Saint Sauveur, réclament les locaux occupés par des déplacés |
Au lendemain des événements des 26 septembre et 26 octobre derniers, le nombre des personnes déplacées a accru sur les sites des déplacés. De nombreuses familles ont regagné les sites et où elles ont crée de nouveaux site de déplacés. Sur le site de l’église Bethanie dans le 2ème arrondissement, les déplacés résidant déplorent les conditions de vie et le mode de distribution des vivres.
A Saïdou, dans le 2ème arrondissement de Bangui, sur le site des déplacés du centre religieux Béthanie, environs 800 personnes y vivent. Face à une faible assistance des humanitaires, elles lancent un cri d’alarme.
Poutou Silas est chef d’un ménage comptant quatre membres. Arrivé avec toute sa famille au lendemain des événements du 26 septembre, il désapprouve les conditions de prise en charge définies, selon lui, par des organisations non gouvernementales qui interviennent sur ledit site.
« Cela fait trois ou quatre semaines que je vis avec ma famille ici sous des tentes, mais les responsables nous disent que nous sommes nouveaux et ils ne nous prennent pas en compte. Quand les vivres sont distribués, nous voyons d’autres personnes venir les charger et repartir avec ces produits dans des véhicules », affirme t-il.
Délégué d’une tente d’environ trente personnes, Poutou Silas affirme aussi que lors de la dernière distribution effectuée par une structure onusienne, moins de cinq ménages ont bénéficié des dons en vivre.
Pour les responsables de ce site de déplacés, les structures qui interviennent sur ce site sont entre autres, ACTED, Action Contre la Faim et Caritas. Les raisons évoquées par les déplacées pour se plaindre sont réelles, selon eux.
Le révérend Maurice Goleyen, Président du conseil d’administration du centre religieux Béthanie et responsable du site ajoute que, « l’assistance apportée par les ONG est insuffisante ». Selon lui, les conditions d’hygiène restent à désirer. Sur ce site, seulement quatre latrines ont été construites pour un effectif de 172 ménages.
Les structures humanitaires intervenant à Béthanie n’ont pas encore donné leur version des faits.
Après les événements de septembre et octobre derniers, environs vingt sept mille 27 000 personnes ont fui les zones d’affrontements, selon une publication de l’ONG ACTED.
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