La rentrée scolaire lancée le 21 octobre dans la ville de Bambari connait une faible mobilisation des élèves. Un fait déploré par Jean Yokanga, chef secteur scolaire de la préfecture de la Ouaka
L’insécurité est la raison évoquée par Jean Yokanga pour justifier cette faible mobilisation. Il déplore le non respect de la "zone sans arme". " Les groupes armés continuent de circuler librement avec leurs armes sans inquiétude, des tirs sporadiques se font entendre dans la ville, ce qui met en doute les élèves à pouvoir venir à l’école. Et que leurs parents sont réticents de les laisser faire cours", a-t-il dit.
Il reconnait par ailleurs l’effort consenti par des instances supérieures du système éducatif de Bambari avec l’appui de l’UNICEF basé dans ladite ville, pour la reprise des activités scolaires. Mais cette faible participation des élèves et des enseignants est constatée après cette crise qui prévaut dans la localité.
D’après le constat, plusieurs parents et élèves vivent sur les sites des déplacés. Les récents troubles ont accentué l’inquiétude des parents qui n’ont pas voulu laisser les enfants reprendre le chemin de l’école.