Le Burkina est en campagne électorale depuis le 8 novembre 2015 pour l’élection présidentielle du 29 novembre prochain. Pendant 3 semaines, les 14 prétendants à la magistrature vont vendre leurs projets ou programmes de société à l’électorat à travers des meetings. Pour ce premier jour de la campagne, la plupart des candidats est en dehors de Ouaga pour leurs premiers meetings. C’est le cas par exemple du candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, qui a lancé sa campagne à Fada dans la région de l’Est ou encore de celui du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Roch Marc Christian Kaboré, qui a choisi la ville de Bobo dans l’Ouest pour aller à la conquête de l’électorat. Un autre candidat comme Me Bénéwendé Sankara de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a lancé sa campagne à Solenzo dans les Banwa,une province frontalière avec le Mali. Pendant ce temps, Ablassé Ouédraogo du Faso Autrement était à Orodora, un peu plus à l’Ouest de Bobo, à la pêche aux voix.
En plus d’être une élection post-insurrection, la présidentielle 2015 est caractérisée aussi par l’interdiction de gadgets conformément au nouveau code électoral. Les candidats aux législatives, prévues également pour le 29 novembre, qui vont faire officiellement leur entrée en scène le 14 novembre prochain devront aussi s’interdire de distribuer des tee-shirts, des casquettes ou de l’argent pour bénéficier en retour des voix de l’électorat.
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