BAMBARI — De nouvelles violences ont de nouveau embrasé ce lundi la région de Bambari.
Et comme toujours, ces affrontements ont opposé des miliciens Anti-Balaka et ceux de la Séléka, l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC). Au moins 12 morts et une vingtaine de blessés ont été recensés.
Une nouvelle situation de crise dénoncée par un responsable de l’Onu et Nicolas Peissel, le coordinateur local de Médecins sans frontières (MSF).
Selon les témoignages, 3 combattants de l’UPC furent tués par des Anti-Balaka dans un village situé à une dizaine de Bambari. Leurs morts ont provoqué une flambée de violence dans la ville, où des hommes armés se sont affrontés dans les rues à coups de lance-roquettes et d’armes automatiques et ont incendié des maisons, provoquant la fuite de centaines d’habitants, pendant que les casques bleus tentaient de ramener le calme.
“Ce sont les pires violences à Bambari depuis la fin septembre, [..] Ce sont dans ces moments-là que les habitants ont le moins accès aux soins médicaux parce qu’ils ne se sentent pas assez en sécurité pour demander de l’aide “, a commenté Nicolas Peissel.
Seul MSF actuellement tente de soigner les blessés dans le seul hôpital de Bambari en état de fonctionner.