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© AFP par PACOME PABANDJI
Opération de destruction d`armes par les soldats français de la Sangaris. Jeudi 4 décembre 2014. Bangui |
« Contre les faits, l’argument n’est pas valable », dit-on. Quelles que soient les agitations de la Communauté Internationale sur la crise centrafricaine, la vérité finit toujours par être du côté du peuple. Les sales besognes ne dureront pas toute l’éternité. Un soldat Rwandais pris en flagrant délit de vente d’armes. C’est super comme révélation.
L’évènement a eu lieu, le mardi dernier, le jour où les Forces Internationales avaient voulu escorter quelques habitants du PK5. Un soldat Rwandais de la MINUSCA s’est fait piéger par un groupe de jeunes chargeurs au niveau du BARC. Selon les jeunes, le soldat a l’habitude de livrer dans un sac BANKO, des armes à un boutiquier spécial au niveau du BARC. Ils en ont été informés depuis longtemps et guettaient l’occasion où ils pourraient tomber sur des preuves. Ce jour là, les véhicules des Rwandais arriva et le même soldat s’apprêtait à descendre avec son colis pas ordinaire. Avec une belle dextérité, un des jeunes qui attendaient, a réussi à arracher le sac entre les mains du soldat après l’avoir coincé entre la cabine. Et tout le groupe des jeunes chargeurs de détaler en vitesse. Les Rwandais qui étaient dans le véhicule ne pouvaient même pas tirer.
Le sac contenait deux nouvelles armes AK 47 russes avec plusieurs chargeurs. Il a été remis au Directeur de l’OCRB qui, à son tour, l’a présenté à ses supérieurs hiérarchiques. Tous les discours sur les malversations de la Communauté Internationale ne sont-ils pas justifiés ?
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