Les conducteurs des véhicules du transport commun de l’axe Bangui- Garouamboulaye ont manifesté le lundi 09 novembre à Béloko, ville frontalière. Ces derniers déplorent l’alignement anarchique des véhicules qui devaient se faire en tenant compte de l’ordre d’arriver des véhicules, à partir des bordereaux collectés par la douane.
Devant le parking du bureau des recettes de Beloko, Aaron Sabe, délégué de ligne se dit mécontent du système de convoyage des véhicules à partir de Beloko-Bangui, « Le convoyage est mal organisé, ce qui fait trainer beaucoup d’entres nous. Nous sommes obligés de passer 1 à 2 mois à Beloko, sans argent pour la restauration ni l’hébergement ».
Par ailleurs Aoron Sabe souligne que le stationnement est parfois monnayé par certains conducteurs. « Les chauffeurs qui ont passé plus d’un mois ne sont pas alignés pour le départ, par contre d’autres qui viennent d’arriver sont programmés. Ceci est perçu par certains comme de l’injustice ou de la corruption ».
« Sur les 80 véhicules, nombre exigé par les casques bleus qui assurent la sécurité, selon eux, la priorité est accordée aux cargaisons des produits périssables. La douane fait son travail sans discrimination, le receveur à plusieurs fois plaidé auprès de la force Onusienne pour l’augmentation des véhicules. Malheureusement la demande n’a pas eu gain de cause » a dit Rodrigue Beguon, inspecteur a la douane de Beloko.
Cette situation met les conducteurs du corridor Bangui-Garamboulai en difficulté, situation qui parfois les oblige à s’endetter pour pouvoir survivre