Des réactions continuent d’être enregistrées suite à la publication du chronogramme électorale par l’autorité nationale des élections en République Centrafricaine. Après les autorités politiques, place à certains centrafricains qui se disent favorable à ce chronogramme, tandis que d’autres réclament la sécurité.
Yvonne Yaguelke, professeure en économie familiale est ravie de la publication du chronogramme électorale. « Vu les dispositifs mis en place par l’autorité nationale des élections, nous sommes près à aller aux élections et c’est ce que nous attendons depuis. Notre souhait est que la date ne soit pas modifiée», dit elle.
« Nous sommes contraint, d’aller aux élections, mais le problème qui se pose dans un premier temps c’est de voir si dans l’arrière-pays tout le monde s’est fait inscrire sur la liste électorale. Ensuite il faut renforcer le niveau de sécurité de peur que ce processus électoral ne trébuche », a dit Emmanuel Sanze, directeur des ressources humaines à la société SOCATRAF.
Joseph Tiassona, croisé à Lakouanga dans le 2e arrondissement, se dit optimiste pour ce chronogramme. Selon lui, cette date est raisonnable, « il nous faut un régime légal pour restaurer l’autorité de l’Etat, désarmé les groupes armés qui terrorisent la population et relancer l’économie du pays ».
« C’est par les élections que le pays peut redémarrer, nous sommes touchés par cette crise, si nous n’adhérons pas à ce chronogramme pour aller aux élections, nous risquerons bien fort d’aller dans le suicide. La meilleure des choses à faire est de s’aligner derrière ce chronogramme pour sortir de cette crise le plus rapidement possible », a expliqué Regina Walingombe, étudiante en faculté de lettre à l’université de Bangui.
Le chronogramme a été publié le 09 Novembre 2015.