Les enseignants sont appelés à relever le défis de l’éducation des filles centrafricaines. Un appel lancé par l’Association des Femmes Educatrices pour le Développement en Centrafrique (AFEDEC), qui a clôturé une journée de réflexion et d’échange avec les enseignants sur ce 11 novembre
C’est autour du thème « le rôle et l’implication des enseignants dans la promotion de l’éducation sexuelle des jeunes filles et adolescentes scolarisées de Centrafrique », les participants ont discuté.
Madame Dorothée Aimée Malénzpa, présidente de cette association résume ces défis en quatre points. Selon elle, les enseignants doivent en tenir compte afin de contribuer à une bonne éducation des jeunes filles élèves et étudiantes de Centrafrique.
« Le premier défi est d’ordre moral en ce sens que les enseignants en qui l’éducation de ces filles a été attribuée ont totalement perdu le sens de moralité et il se comporte d’une manière vulgaire. Le deuxième défis est d’ordre social, car nombreuse de ces filles sont poussées à la déperdition scolaire du faite que les enseignants ne les aident pas à poursuivre leurs cursus scolaire normal« , a-t-elle avancé.
Dorothée Malénzapa a parlé de problème psychologique comme troisième défis à relever par les enseignants. « Plusieurs filles dans de pareilles situations sont délaissées et tombent dans la dépression et leur mort s’en suive ».
Enfin le dernier point est d’ordre intellectuel. « Aujourd’hui l’on se plaint de la baisse de niveau des filles en Centrafrique. Cependant, cette baisse de niveau est consécutive pour les enseignants également. Ainsi, ces derniers doivent ménagés aucuns efforts afin de répondre à leurs attentes qui sont de relever le niveau intellectuel des filles », a-t-elle lancé.
Ce moment d’échange fait suite à un autre atelier que AFEDEC avait organisé précédemment à l’endroit des élèves et étudiantes. L’atelier portait sur l’avenir des filles en Centrafrique.