L'Agence nationale des élections a tranché. Les Centrafricains ont rendez-vous les 27 décembre et 31 janvier pour élire leur chef d'Etat et un nouveau gouvernement. L'occasion peut-être de tourner la page après deux années de guerre civile.
La République centrafricaine a fixé le cap pour ses nouvelles échéances électorales législatives et présidentielles. Les scrutins auront lieu respectivement les 27 décembre et 31 janvier prochain. Une campagne sur fond de tensions. Pas plus tard qu'il y a 3 jours, des affrontements ont eu lieu à Bambari. Les anti-balaka et les hommes de l'UPC, une faction de l'ex-Seleka, ont usé de leurs kalachnikovs ou autres lance-roquettes pour faire répandre la terreur parmi les populations, provoquant des incendies et des scènes de panique.
C'est au rythme de perpétuels troubles que le pouvoir de transition, incarné par Catherine Samba-Panza, a tenté ces deux dernières années de remettre le pays sur la voie démocratique. Ces élections, tant exigées par la communauté internationale, viendront peut-être clore un chapitre de deux années de violences. Des élections qui s'annoncent sous haute tension, mais le succès populaire n'est pas impossible à attendre. Deux millions de Centrafricains s'étant déjà inscrits sur les listes électorales, selon l'Autorité nationale des élections.
RUDY CASBI
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