Une équipe multidisciplinaire de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), dont le commandant de la force, est attendue ce jeudi à Bambari (300 km de Bangui) pour une enquête sur les nouveaux cas d’abus et d’exploitation sexuels qu’y auraient commis des casques bleus congolais.
La MINUSCA a été informée hier, mercredi, que de cas d'abus et d'exploitation sexuels auraient été commis sur des jeunes filles par certains de ses éléments.
Suite à ces allégations, la mission de la MINUSCA va sensibiliser ses troupes et prendre immédiatement des mesures préventives et disciplinaires en vue de lutter contre l'indiscipline notée chez certains de ses éléments.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, a sévèrement condamné ces accusations.
Il a ensuite réitéré sa détermination de voir la justice se pencher sur chaque cas pour que des mesures rapides et appropriées soient prises au cas où ces allégations seraient avérées.
Les allégations de viol surgissent en dépit de la politique de transparence et de tolérance zéro clamée par les Nations Unies et de tous les efforts de la MINUSCA pour prévenir, rapporter, enquêter et rendre des comptes.
L'ancien Représentant spécial des Nations Unies en Centrafrique, le général sénégalais Babacar Gaye, a été contraint à la démission devant la multiplication d'accusations d'abus et d'exploitations sexuels formulées à l'endroit des forces internationales basées en Centrafrique.
BB/cat/APA