La présidente de transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a souhaité jeudi que le pape François maintienne sa visite fin novembre dans ce pays. Malgré le défi sécuritaire que la première visite papale sur le continent représente.
« J’ai reçu le nonce apostolique qui m’a demandé ‘Madame la Présidente si vous pensez que le pape ne doit pas venir, dites-le nous‘. J’ai dit que le pape doit venir », a raconté Catherine Samba-Panza à la radio française RTL. « L’arrivée du pape sera une grande bénédiction. Je tiens à ce que le pape vienne. Quel que soit le destin qui nous sera réservé. Et je crois que par la grâce de Dieu, le pape viendra et il n’y aura rien », a-t-elle encore ajouté.
Mise en garde de la France
Mais face au défi sécuritaire, la France s’est de son côté montrée plus prudente. Le ministère français de la Défense, qui compte 900 soldats en Centrafrique, a mis en garde les services de sécurité du pape contre les risques d’une telle visite alors que le pays reste en proie aux violences interconfessionnelles et luttes de clans.
... suite de l'article sur Jeune Afrique