Environ 10.000 personnes se sont réfugiées à l’hôpital de Batangafo. Une structure gérée par l’ONG Médecins sans frontières (MSF). Ce mouvement fait suite à un affrontement qui a opposé les groupes armés dans cette ville mardi 10 novembre dernier. Selon le communiqué de MSF de pertes en vies humaines ont été enregistrées ainsi que plusieurs blessés.
Selon le document, tout était parti de la mort de deux membres d’un groupe armé, que MSF se réserve de citer. Ce meurtre a eu lieu aux alentours du camp des déplacés. Cependant, les déplacés ont de leur côté déclaré « que cinq personnes ont trouvé la mort ».
Ce nouveau cycle de violence a eu des conséquences déplorables sur les déplacés. « 700 abris du camp ont été brûlés par la suite une flambée de violence et de peur s’est répandue au sein de centaines de familles déplacées qui ont cherché une protection dans l’enceinte des structures appartenant aux organisations humanitaires présentes sur place », relève le communiqué.
“Nous espérons que les personnes déplacées vont respecter cet hôpital au sein duquel pour travailler au mieux, les équipes ont besoin de calme et d’espace. Le respect de l’intégrité physique et psychologique de nos patients et de nos travailleurs est essentiel », affirme la chef de mission MSF, Nuria Gonzalez. « Notre équipe tente de réorganiser la situation et regrouper les déplacés dans un même endroit », confie le responsable médical MSF en RCA, Pitchou Kasongo.
Pendant une année et demi, selon MSF, la ville de Batangafo a connu plusieurs cycles de violence, qui ont poussé les habitants à trouver refuge proche de l’hôpital. Un endroit qui est devenu site des déplacés