L’Institut de recherche pour le développement confirme que la souche du virus Ebola apparue l’été dernier en RDC est différente de celle qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest. Mais la multiplication d’épidémies inquiète car même si elles ne sont pas liées, elle montre l’accélération de l’émergence de la maladie.
Une étude publiée dans la revue New England Journal of Medicine, ce jeudi 16 octobre assure que la flambée de l’épidémie du virus Ebola en RDC est indépendante de celle qui sévit depuis le mois de mars en Afrique de l’Ouest. Les souches ne sont pas les mêmes. « L’agent pathogène (en RDC) est une variante locale du virus Ebola, et cette épidémie a une origine différente de celle qui sévit en Afrique de l’Ouest depuis début 2014 », notent les chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans leur étude. L’origine de l’épidémie en RDC remonte à une femme enceinte dans le village d’Ikanamongo, qui « a cuisiné avec un animal mort que lui avait confié son mari », a précisé l’OMS. Cette femme est ensuite morte en raison d’une fièvre non identifiée le 11 août et « les coutumes locales et les rituels associés à la mort ont fait que plusieurs personnes ont été exposées au virus et ont développé des symptômes similaires dans les semaines suivantes ».
L’analyse de l’épidémie en République démocratique du Congo qui a tué 49 personnes sur 69 et dont le nombre de cas a beaucoup diminué depuis le mois d’août, revêt une importance toute particulière : elle permet de comprendre la propagation de la maladie.
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