Après les violences de mercredi qui ont fait six morts, des miliciens anti-balaka, et quatre blessés, des soldats de la Minusca, la vie reprend son cours normal dans la capitale de la Centrafrique.
Plusieurs centaines d’habitants ont fui leurs foyers au cours de deux derniers jours de violences.
Elles ont éclaté mardi tard dans la soirée près de la présidence quand des hommes armés ont commencé de saccager des maisons.
Mercredi des affrontements entre des anti-balaka milices chrétiennes et des soldats de la Minusca ont fait six morts, du côté des miliciens selon un dernier bilan.
Quatre casques bleus ont été blessés.
Aucun incident n’était signalé jeudi matin.
La présidente Catherine Samba Panza a déclaré mardi que ce regain de violences dans plusieurs quartiers de Bangui, qui a fait une quinzaine de morts et une cinquantaine de blessés, faisait partie d’un complot pour déstabiliser le gouvernement de transition.
"Les anti-balaka ont mis le feu à 22 maisons. Trois personnes sont mortes, dont deux brûlées vives chez elles", a déclaré Joseph Tagbale, maire d’arrondissement à l’agence Reuters.
Selon lui les casques bleus rwandais, qui sont arrivés le mois dernier, ont été déployés près de la présidence, mais ils ne s’aventurent pas au-delà de l’avenue principale dans les quartiers avoisinant pour protéger les civils.
Myriam Dessables, porte-parole de la Minusca, a rejeté cette accusation.
Plusieurs centaines de personnes ont trouvé refuge dans l’église Saint-Paul
Le renversement en mars 2013 du régime de François Bozizé par la coalition rebelle majoritairement musulmane Séléka a plongé le pays dans une spirale de violences intercommunautaires.
La France est intervenue et des forces européennes et des Nations unies ont été déployées dans le pays.