Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : Ouaka, ultimatum de la Minusca aux réfugiés de Sucaf-ngakobo
Publié le mardi 17 novembre 2015  |  LNC
Le
© Autre presse par DR
Le camp de réfugiés à Sucaf-ngakobo
Comment




BAMBARI — Depuis le début de la crise en RCA, et surtout avec la sécurité très volatile dans la région, un camp de réfugiés internes (PDI) s’est formé à la Sucaf-ngakobo, un “Ledger” ironise un chef de village local.
Ce camp s’est très vite alimenté de personnes venues de Bambari, de Mobaye et des villes et villages des environs.

ULTIMATUM DE LA MINUSCA

Mais hier, selon un chef de village présent dans ce camp, au cours d’une réunion avec les chefs de village, le sous-préfet de la Ouaka et le commandant de la Minusca locale leur donné 3 jours pour déménager du camp.
“[..] ils nous ont ordonné de quitter les lieux sous 3 jours. Car passé ce délai, ils viendront mettre le feu pour tout détruire.
Le commandant a dit que l’ordre était venu d’en haut.
Mais comment faire ? les gens ne cessent d’arriver ici,” déclare le chef ayant requis l’anonymat pour sa sécurité.
COTE MINUSCA

Le chef de la mission onusienne à Bambari, Bars-Dimitroff Zlatko, a indiqué que la gestion des sites des personnes ne relèvait pas de leurs compétences, de préciser cependant sur les ondes de RNL :


« Ce n’est pas possible parce que Minusca ne peut pas chasser les déplacés d’un site. D’après moi, c’est la présence des éléments armés au sein du site. C’est dans ce cas que la Minusca a demandé à ces gens de quitter le camp immédiatement. On ne peut pas avoir des personnes en arme dans des camps de personnes déplacées. Des crimes sont commis par des gens qui sortent du camp avec des armes et qui retournent au camp pour chercher protection, c’est une situation qui ne peut pas être tolérée. C’est une violation du droit humanitaire »., dubitatif au début, car pas au courant des faits, de préciser ceci :
“D’abord ce n’est pas possible que la Minusca puisse obliger des gens à quitter un camp de réfugiés.

Selon moi, il y a la présence d’éléments armés dans l’enceinte de ce camp.
Et dans ce cas, la Minusca doit inviter les gens à quitter ce camp immédiatement.
On ne peut pas avoir des éléments armés dans des camps de personnes déplacées.
Les crimes sont souvent commis par des gens venues des camps, puis qui retournent dans les camps après pour avoir de la protection.
C’est une situation qui ne peut pas être tolérée.
C’est une violation des droits humanitaires.”


LNC
Commentaires


Comment