A la mairie du 20e arrondissement de Paris, la fondation « espoir et avenir » du Dr Luisa Dologuele a offert un cadre d’échange aux centrafricains sur le talent

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Publié le mardi 17 novembre 2015 | Les Plumes de RCA

Créée en 2009, la Fondation Espoir & Avenir a pour mission l’accompagnement des jeunes et des femmes pour l’acquisition d’un « SAVOIR FAIRE » et d’un « SAVOIR ETRE » capable de leur garantir un niveau d’autonomie suffisant compatible à leur épanouissement. Avec les événements de mars 2013 et leurs conséquences désastreuses sur les populations, « Espoir et Avenir » a dû réorienter ses actions et apporter aux plus démunis les denrées de première nécessité et vêtements pour les nouveaux nés. Ont été aussi touchés, les populations déplacées du 4ème arrondissement de Bangui, de l’église Sainte Trinité des Castors, de Saint Sauveur à Sica 2, de l’église évangélique de Castor. Les nouveaux nés de la Maternité Izamo et du Complexe pédiatrique de Bangui ont également fait l’objet de quelques dons en vêtements. Avec la reprise des activités, la Fondation espère renouer avec ses objectifs pour favoriser l’accès à l’éducation et à la formation des jeunes, et aussi la promotion de la santé qui participera à l’épanouissement de la société centrafricaine. Par-dessus tout, elle offre de temps à autre, un cadre d’échange aux Centrafricains sur des thématiques pouvant favoriser la renaissance nationale.

C’est ainsi que le 31 Octobre 2015 de 14 h à 18 h, la Fondation Espoir & Avenir a réuni une centaine de Centrafricains de tous bords. Les 107 « talents de la Diaspora Centrafricaine » qui ont pris part à ces assisses sont venus de la Région Parisienne et aussi de province. Plus de 10 brillants conférenciers ont été conviés pour la circonstance, au premier rang desquels le Professeur agrégé de Droit Public à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, Mr Jean François AKANDJI-KOMBE en charge de la modération du débat. Parmi les invités de marque, amis de cœur de la Centrafrqiue, on peut citer : - Mme Marie Claude PICHOT : Présidente d’honneur de « Espoir et Avenir », veuve de Mr Jules PICHOT (président de Potel et Chabot-premier des traiteurs de France); – la Princess Esther KAMATARI, premier mannequin noir de France et Ambassadrice de la célèbre Maison Guerlain (Burundaise mais Centrafricaine de cœur); – Mme Geneviève Yossa, Directrice Générale et de Rédaction de Divas Magazine. Le Dr Luisa DOLOGUELE, présidente de la Fondation « Espoir et Avenir », a également présenté un travail sur le thème « Le Leadership organisationnel au service du relèvement de la République Centrafricaine ». Avec éloquence, elle expliqua la notion de leadership, les aptitudes nécessaires au développement du leadership, comment faire un distinguo entre un bon gestionnaire et un leader, comment le leader peut être en mesure d’appliquer ces notions afin d’impulser les conditions favorables pour le relèvement de la Centrafrique. Selon certaines personnes présentes ce jour, la rencontre était une véritable occasion de donner et de recevoir. Celles-ci estiment même que les échanges étaient très fructueux. D’autres participants confiaient à leurs proches que la réussite de la rencontre trouvait réellement son origine dans la pluralité des conférenciers présents. Aussi, les organisateurs de la plate-forme se disent satisfaits de la présence massive des participants et de leur implication dans les différents débats. Toutefois, les nouvelles vont bon train pour la Fondation « Espoir et Avenir ». On apprend que sa présidente conférera dans les prochains jours à Vitré, ville située à quelques encablures de Rennes sur thème : Le Rôle et la Place de la Femme dans la Centrafrique d’aujourd’hui et de demain.

Au-delà de tout ce qui précède, la Centrafrique a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles pour sortir de ce bourbier qui ne cesse de l’engloutir. Elle aura tout à gagner si tous les Centrafricains travaillent sans relâche pour la reconstruction nationale. Espérons que les initiatives, oh combien louables de la Fondation « Espoir et Avenir » qui a tenu à mettre ensemble les talents de Centrafrique, continueront après les prochaines échéances électorales espérées par le pays tout entier. C’est à ce moment-là plus que jamais que les mots d’introduction de la Présidente de la Fondation prendront tous leur sens :« Le talent n’a pas d’âge, ni de couleur, ni d’identité politique ou religieuse. .. Et nous devons actionner nos talents, c’est à dire nos compétences intrinsèques, pour donner à nos enfants la possibilité d’appartenir non pas seulement à un pays fantôme qui n’existe que sur le papier mais à une vraie nation forte et prospère ». Seuls les mots pourront combattre tous les maux de notre société !

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE