A Berberati, le manque des tables-bancs et l’effectif des enseignants entravent la bonne marche des activités scolaires. Un constat fait par le correspondant du RJDH dans la région. Les responsables des établissements scolaires demandent aux sociétés forestières de Berberati et aux partenaires de leur fournir des tables-bancs.
A l’école préfectorale mixte B, on compte plus d’une centaine d’élèves par classe. Ces derniers prennent les cours en debout comme le témoigne Damadji Dombia directeur de cette école « une classe peut compter jusqu’à 180 écoliers pour un seul enseignant et les enfants sont debout pour les cours ».
Situation presque similaire dans les autres établissements que le RJDH a parcourus. Un manque qui déçoit certains parents. Pour Joël Gbara un habitant de la localité, la faute incombe aux membres du bureau des associations des parents d’élèves. « Les parents d’élèves ne font pas d’effort pour résoudre ce problème délicat » a dit ce dernier.
Camille Bessouwo président de l’association des parents d’élèves de l’école préfectorale mixte B exhorte les parents à faire des plaidoyers auprès des sociétés forestières sur place. « Des grumes traversent la ville pour l’extérieur, pourquoi ce manque de tables-bancs ? C’est vraiment déplorable. Il faut que nous menons des discussions avec les sociétés forestières à cet effet », a-t-il proposé.
La ville de Berberati se trouve dans la partie ouest de la Centrafrique. Une partie de cette région regorge des bois qui sont exportés par des sociétés basées dans la région.